L'immobilier reste la stratégie d'investissement privilégiée des Français de l'étranger, selon une enquête réalisée par MyExpat. Que ce soit pour eux mêmes en prévision d'un retour ou dans une optique de rendement locatif, acheter en France et notamment à Paris est un projet prioritaire. Mais gérer un tel projet à distance est complexe. Voici quelques solutions.
Vous êtes expatrié pour une entreprise française ou tout simplement français résident à l'étranger ? Vous avez une capacité d'investissement et la pierre vous rassure. Vous n'êtes pas le seul. D'après l'enquête 2016 de MyExpat, agence spécialisée sur les investissements à distance pour les expatriés, l’immobilier est le 2ème placement actuel favori des Français(es) expatrié(e)s (44%) après le livret d’épargne (53%). Mais c'est le choix préféré d'investissement pour les 5 prochaines années pour 49% d'entre eux ! Selon vos objectifs, le chemin vers l'achat peut cependant prendre plusieurs formes.
Achat neuf en VEFA : simple et efficace
Si votre priorité est de faire un investissement ou plusieurs investissements immobiliers, sans vous déplacer, le plus simple reste d'acheter sur plan en VEFA. En passant par un promoteur ou des plateformes comme Habiteo qui centralisent l'offre de programmes immobiliers, vous aurez tout le temps pour vous positionner et ne souffrirez pas vraiment de l'éloignement par rapport aux autres acquéreurs. Par ailleurs, les avantages du VEFA sont connus : une exonération partielle de la taxe foncière, des frais de notaire réduits (environ 3% contre 8% dans l'immobilier ancien), des garanties liées à une construction neuve, l'absence de souci lié aux travaux etc...Ne reste plus qu'à gérer le financement, mais des solutions existent pour les expats pour ce type de projets très lisible pour le banquier sur des biens que vous connaissez longtemps à l'avance.
Investissement locatif à Paris dans l'ancien : le besoin de réactivité
Si votre priorité est avant tout du rendement locatif dans de l'ancien, se pose la question de l'accompagnement. Car là, la réactivité joue un rôle primordial selon l'emplacement désiré. Les bons plans d'investissement de petite surface sont en effet très demandés et partent très vite. En plus, vous êtes en concurrence avec tous les acheteurs cherchant une résidence principale soit le gros du marché et les biens sur Paris partent dans la journée. Aussitôt publié sur le net, aussitôt pris d'assaut. Publié, visité, offre dans la soirée. Chaque heure compte ! Et comme les agents ou les propriétaires préféreront toujours voir l'acheteur en direct et prendre leur offre plutôt que de passer par un intermédiaire chasseur immobilier, autant dire qu'il est très compliqué pour un français à l'étranger d'acheter sur Paris à distance. Dernier conseil : ne surestimez pas ce que peut faire pour vous votre entourage amical ou familial en France en terme de visite ou de recherche, ni ce que vous êtes capable de déléguer en terme de confiance quand il s'agit d'acheter un bien immobilier sans le voir.
Acheter pour louer de l'ancien en province ou en banlieue : jouable si bien accompagné
Si vous êtes prêt à considérer des marchés moins tendus que Paris, comme Lyon, Bordeaux, Nantes ou d'autres villes intermédiaires, il y aura des opportunités. Mais sans accompagnement, le projet peut être plus compliqué à gérer. MyExpat par exemple est spécialisé dans ces projets d'investissement et vous accompagne dans l'étude du dossier, son financement, la recherche et le suivi juridique avec un notaire spécialisé. Réfléchissez bien, notamment dans le choix de l'emplacement à la configuration du bien et à l'usage que vous souhaitez en faire. Est-ce purement un choix locatif où le rendement prime ? Alors, faites confiance à l'analyse financière du projet. Envisagez-vous d'y passer un peu de temps pour des vacances, au ski ou à la mer par exemple ? Alors, choisissez un lieu qui vous plaît vraiment et un bien qui vous ressemble sinon vous n'irez jamais ou en traînant la patte.
Préparer le retour en France sans passer par la case location
Si vous faites partie des 54% des français de l'étranger qui songent à rentrer en France, et surtout des 7% qui comptent le faire dans l'année, le sujet du retour en douceur est majeur. Au stress professionnel de reprendre un job peut-être moins exaltant, de réhabituer la famille éventuellement à notre beau pays, à ses plaisirs comme à ses énervements quotidiens, s'ajoute donc le choix du logement. Souvent, les grandes entreprises proposent à leurs employés expatriés de l'aide en "relocation" incluant de l'accompagnement administratif, une solution temporaire d'hébergement pour la famille mais ce n'est qu'une aide pour trouver une location. Problème : en plus d'un retour en France, il vous faudra gérer le projet d'un achat dans l'année, un autre déménagement et peut-être un autre déracinement scolaire et amical pour les enfants. Pas simple !
Mode commando avec un chasseur d'appart
Mais des solutions existent avec des chasseurs spécialisés ultra réactifs comme par exemple Je Rêve d'une Maison. Ils peuvent vous permettre d'acheter sans risque immédiatement à votre retour ou juste avant, selon votre situation familiale. Top non ? Si vous visez une rentrée scolaire en Septembre par exemple, c'est sur les mois de Mars et Avril qu'il est idéal de caler une semaine entière de vacances/travail sur Paris en couple. Votre chasseur aura préparé une série de visites ultra efficaces pour saisir les opportunités du moment. "Nous avons visité 7 biens et fait une offre dès la première visite. Nous serons chez nous dès cet été 2017" témoignent Benoit et Florence P., de retour de 3 ans d'expatriation de Dubaï. Pour Marc W., rentré de Colombie pour une grande banque, la recherche a pris 3 semaines à son retour mais tout s'était enclenché déjà à distance. "Entre la location temporaire et les vacances, tout s'est bien enchaîné et je suis dans mon loft de rêve directement".
Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !
Eric Chatry
Cofondateur de Je Rêve d'une Maison, Eric est passionné d'immobilier et d'innovation avec une vision centrée autour des problématiques des acquéreurs.