Acheter un appartement ou une maison à Lyon 8e arrondissement

Le nord du 8e regroupe plusieurs quartiers aux atmosphères relativement similaires. À l’extrémité ouest de l’arrondissement, en lisière du parc Sergent Blandan (7e), Monplaisir est connu des cinéphiles pour abriter le « Hangar du premier film » et l’Institut Lumière, l’ancienne demeure des frères Lumière reconvertie en musée consacré au 7e Art. Monplaisir est également l’un des pôles universitaires majeurs de Lyon. À l’angle du boulevard des Tchécoslovaques et du cours Albert Thomas, l’imposante silhouette de briques de l’ancienne Manufacture des tabacs, aujourd’hui Université Jean Moulin - Lyon III, marque l’entrée dans le 8e arrondissement. À moins d’un kilomètre de là, au niveau des stations de métro de Grange Blanche et de Laënnec (ligne D), les facultés de médecine de Lyon-Est et de Laënnec forment les futurs professionnels de santé. Avis aux investisseurs immobiliers, les petites surfaces et les appartements comptant plusieurs chambres sont prisés des étudiants. Monplaisir et Grange Blanche peuvent également représenter une alternative de choix pour des familles qui souhaitent gagner quelques mètres carrés par rapport aux arrondissements plus centraux. Facilement accessibles depuis le centre de Lyon grâce à plusieurs stations de métro de la ligne D, ces quartiers possèdent une offre relativement fournie de commerces de proximité, notamment le long de l’avenue des Frères Lumière. Ils comptent aussi plusieurs établissements scolaires, comme les lycées Colbert et La Martinière ou le groupe scolaire Pierre Termier. Côté urbanisme, on trouve un ensemble assez hétéroclite d’immeubles construits à différentes époques. Gare cependant aux nuisances pour ceux construits du côté de Grange Blanche, en raison du va-et-vient permanent autour des hôpitaux Louis Pradel et Edouard Herriot et de l’hôpital d’Instruction des Armées Desgenette.

À l’est du 8e arrondissement de Lyon, Mermoz est un quartier populaire et très résidentiel qui abrite de nombreux immeubles bâtis dans les années 1970. Un peu impersonnel, il ne présente pas le visage le plus attirant de Lyon. Il est cependant plutôt bien relié au reste de la ville grâce à la ligne de métro D et aux lignes de tramway T2 et T6. Ses habitants peuvent également profiter de nombreux équipements publics, comme les collèges Victor Grignard, Jean Mermoz et Henri Longchambon, les stades Michel Saez, Pierre Bavozet, Roger Ebrard et Vuillermet, le gymnase Grignard ou encore la piscine Jean Mermoz. Petite particularité de Mermoz : il compte aussi plusieurs secteurs pavillonnaires abritant des maisons de ville, notamment près des rues Colette et Gaston Brissac, ou plus au sud, dans le secteur de Santy-La Plaine. De son côté, l’extrémité est du quartier est en cours de réhabilitation et a vu sortir de terre quelques nouvelles résidences ces dernières années, comme aux abords de la station de métro Mermoz-Pinel et du boulevard Pinel. Cet axe marque la frontière de Lyon avec Bron et jouxte un important centre commercial abritant un supermarché, des Galeries Lafayette et une série de commerces. Le reste du quartier est coupé en deux par le grand boulevard Mermoz qui file vers Bachut à l’ouest, où siège la mairie du 8e, bâtie à côté de l’imposante Maison de la Danse. Cœur culturel et administratif de l’arrondissement, Bachut compte quelques commerces mais offre un visage peu harmonieux avec ses immeubles construits à différentes époques, notamment dans la seconde partie du XXe siècle. Un peu plus au sud, au niveau de la ligne de tramway T4, le quartier des États-Unis présente un urbanisme très singulier. Entre 1920 et 1935, l’architecte et urbaniste Tony Garnier y conçoit un ensemble de logements modernes destinés aux classes populaires. Dotés de commerces au rez-de-chaussée, les immeubles abritent des appartements dont le confort était révolutionnaire pour l’époque (accès au gaz et à l’électricité, toilettes…). Depuis les années 1990, leurs façades sont couvertes de grandes fresques murales qui forment aujourd’hui l’étonnant musée urbain Tony Garnier.  

Traversé du nord au sud par la route de Vienne, le quartier du Moulin à Vent est situé à la frontière avec le 7e, à l’ouest de l’arrondissement. Il est délimité au nord par le cimetière de la Guillotière, et au sud, par la ville voisine de Vénissieux. Son aspect très urbain nous ferait oublier qu’il n’était qu’une ancienne zone rurale jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle. Moulin à Vent compte désormais de nombreuses tours et édifices bâtis dans les années 1970, des immeubles semi-récents, mais aussi des maisons de ville et d’anciens pavillons ouvriers avec jardins disséminés un peu partout. Quelques résidences construites ces 10 dernières années témoignent de la réhabilitation progressive du quartier, notamment visible du côté de la rue Henri Barbusse réaménagée pour accueillir la ligne de tramway T6. Si Moulin à Vent compte aussi quelques équipements, comme le lycée La Xavière, l’école primaire du Moulin à Vent, le stade du Clos Layat ou le gymnase Tola Vologe, côté Vénissieux, il demeure assez isolé et impersonnel, peu pourvu en commerces de proximité, et donc, peu recherché. Il permet cependant à des acquéreurs disposant d’un budget limité, de s’offrir quelques mètres carrés supplémentaires, voire une maison, sans sortir de la ville.