Acheter un appartement à Paris dans le 17^ème arrondissement

Prix/m² : 11.000 à 14.000€/m²

Délimitées par les voies ferrées au nord, les Epinettes à l’est et les élégants quartiers de Malesherbes et de Villiers à l’ouest et au sud, les Batignolles forment une enclave à l’identité bien marquée, dont les rues des dames, des Batignolles, Legendre, Lemercier et la place du Docteur-Félix-Lobligeois, représentent les axes les plus emblématiques.

Avec son église, son marché couvert, son petit square et ses nombreuses terrasses de café, le quartier affiche un “esprit village” fièrement revendiqué par ses habitants. Si on ajoute à cela la présence du marché bio du Boulevard des Batignolles, il n’est pas étonnant que les bobos y aient élu domicile ! Ne soyez donc pas étonné de croiser plus de jeunes parents en Stan Smith et de poussettes que partout ailleurs. Si les Batignolles sont singulières par leur identité, elles le sont aussi par leur architecture. Dans ce quartier à très forte densité, il y a peu d’immeubles haussmanniens mais davantage de petites copropriétés, souvent sans ascenseur et situées dans des rues étroites. Le luxe absolu réside donc dans le fait d'avoir une vue !

Plus au nord, la zone située entre la rue Cardinet et les boulevards des maréchaux est devenue le terrain de jeu des architectes, et les nouvelles résidences éco-responsables et contemporaines qui sortent de terre contribuent à diversifier l’offre. 

Prix/m² : 11.500 à 14.000€/m²

Voilà un quartier très animé en journée, notamment sur les larges avenues Niel et des Ternes qui alignent bureaux et grandes enseignes nationales et internationales. Mais ne vous y trompez pas ! Derrière son tumulte et son offre commerciale grand public, le quartier réserve de nombreuses surprises dès que l’on quitte ses grands axes pour s’aventurer dans les petites artères perpendiculaires voisines. Ces “rues-villages” dont l’atmosphère rappelle les abords de la rue de Lévis sont très calmes la nuit venue, et abritent une kyrielle de commerces de bouche et d’adresses sympathiques pour siroter quelques verres en terrasses.

Le très demandé secteur du marché Poncelet en est sans doute la meilleure illustration. Malheureusement, le calme a un coût et les prix s’envolent… Si Ternes-Poncelet se caractérise par ses grands appartements familiaux situés dans des immeubles haussmanniens en bordure d’avenues, des logements plus petits, notamment de moins de 70m2, peuplent ses petites rues dans lesquelles réside une population relativement âgée.

Prix/m² : 12.000 à 18.000€/m²

Délimité par les lignes 2 et 3 du métro, ce quartier se démarque par son élégance si caractéristique de l’ouest de la capitale. Percé de grandes avenues haussmanniennes telles que celles de Malesherbes ou de Courcelles, il est l’un des temples de la bourgeoisie parisienne. En dehors des restaurants de la rue de Prony et des boutiques de l’avenue de Courcelles, l’offre de commerces de proximité y est cependant plus réduite qu’ailleurs, notamment dans la zone où se croisent l’avenue de Wagram et la rue Jouffroy d'Abbans.

Malgré cela, le quartier ne manque pas d’atouts, à commencer par la proximité du verdoyant Parc Monceau qui marque la frontière avec le 8ème arrondissement voisin. La présence de l’Ecole Internationale Bilingue (ex-Ecole Active Bilingue) rue Margueritte, en fait également un secteur prisé des familles. Sur le terrain de l’immobilier, la typologie des biens commercialisés est intéressante. De grands appartements divisés en deux sur un étage, côtoient de petites merveilles nichées au coeur d'îlots de calme, ainsi que des logements de trèèès grandes surfaces dont les prix au m² sont parfois un peu inférieurs à la moyenne, notamment pour les biens aux alentours de 300m^2.

Prix/m² : 11.500 à 14.000€/m²

La rue de Lévis représente le coeur du 17^ème arrondissement. Cette artère emblématique est un point de repère pour tous les parisiens du nord-ouest de la capitale qui viennent fouler ses pavés pour réaliser quelques emplettes. Entre les rues de Lévis, de Saussure et le début de la rue des dames, la densité de boulangeries, boucheries, restaurants et autres petits commerces de proximité est forte, et donne à ce quartier des airs de village très animé.

Si le dynamisme de la vie de quartier représente l’atout numéro un de la zone, il n’est pas le seul ! En effet, la proximité des pelouses du très élégant parc Monceau, véritable poumon vert du rival 8^ème arrondissement, représente un lieu de détente privilégié pour les habitants du secteur. Côté architecture, les immeubles haussmanniens et les grands appartements sont nombreux, notamment le long de l’avenue de Villiers, de la rue de la Terrasse et de la très charmante rue de Tocqueville.

Prix/m² : 10.000 à 12.000€/m²

Voilà un quartier qui monte en flèche ! Souffrant de leur mauvaise réputation il y a encore une quinzaine d’années, les Epinettes sont aujourd’hui en pleine mutation.

Le nouveau Tribunal de Grande Instance de Paris a redessiné le nord de la zone tandis que les nombreux commerces fleurissent un peu partout ET redynamisent une vie de quartier déjà bien ancrée. Si les prix grimpent ici plus rapidement qu’ailleurs, les Épinettes gardent jalousement leur identité sociale plurielle. Les loyers plus modérés que dans le reste de l’arrondissement et l’éclosion de lieux alternatifs tels que le Hasard ludique tout proche, en font même un nouveau rendez-vous des hipsters. De la rue de la Jonquière à la Cité des Fleurs, en passant par les avenues de Saint-Ouen et de Clichy, l’offre immobilière est variée et de très beaux édifices haussmanniens côtoient des bâtiments plus récents. Si vous n’êtes pas effrayé par la ligne 13, sachez que le quartier dispose d’un autre avantage de taille : il est encore relativement accessible pour les primo-accédants. La Fourche et les abords du parc Clichy-Batignolles - Martin-Luther-King représentent d’ailleurs la seule partie de l'arrondissement sur laquelle miser si vous espérez réaliser une plus-value future à la revente.

Prix/m² : 11.000 à 14.000€/m²

Le quartier de Pereire se distingue par son ambiance bourgeoise qui le rapproche sociologiquement du quartier Courcelles-Monceau voisin. Ici, les cabinets de notaires, d’avocats et autres professions libérales sont légion. Souvent considéré comme trop éloigné des “quartiers villages” des Batignolles et de la rue de Lévis, il est également moins bien desservi en transports, à l’exception d’une connexion avec le RER C.

Hormis le très sympathique marché couvert des Ternes rue Lebon, l’offre de commerces de proximité et la vie de quartier qui va avec, sont également plus limitées. Pas étonnant que ce quartier soit souvent ignoré des acquéreurs ! Pourtant, Pereire reste une zone très agréable à vivre, notamment si vous êtes adepte de la tranquillité et souhaitez éviter le tumulte des quartiers plus centraux.

Infrastructures sportives, aires de jeux pour enfants et promenades plantées font du vert boulevard qui relie la Place du Maréchal Juin à la place de la Porte Maillot et donne son nom au quartier, un rendez-vous des joggeurs et des familles. Comme pour son voisin Courcelles-Monceau, les vastes appartements divisés en deux sur un étage, et les très grandes surfaces sont nombreuses. Elles affichent là encore des prix au m2 parfois inférieurs à la moyenne, comme par exemple pour les logements de 300m².

Prix/m² : 11.000 à 13.000€/m²

Son nom ne vous dit peut-être rien et pour cause : le petit quartier de Saint-Ferdinand reste relativement méconnu des parisiens. Proche des stations de métro Porte Maillot et Argentine, de nombreuses entreprises y ont élu domicile donnant au quartier son ambiance effervescente en journée. Le soir venu, l’ambiance est toute autre et le calme reprend ses droits. Les petits commerces qui bordent les rues Brunel et des Acacias font de cette zone plutôt bourgeoise, un quartier agréable à vivre.

Si l’offre de biens immobiliers à vendre est plus restreinte qu’ailleurs, les prix sont toutefois bien souvent inférieurs à ceux des quartiers voisins très demandés. Une bonne raison de mettre le cap sur un secteur trop longtemps passé sous le radar des acquéreurs !

Tout le monde ou presque s’accorde pour dire que le parc Monceau est l’un des plus beaux de la capitale. Pas étonnant que ce jardin d’agrément de plus de 8 hectares soit un lieu de rendez-vous très prisé des joggeurs et autres promeneurs résidant dans l’ouest parisien. Durant les beaux jours, il devient même très difficile de trouver un m2 de pelouse disponible pour étendre sa serviette et déballer son pique-nique. Si le parc Monceau est techniquement situé dans le 8^ème arrondissement, il borde le Boulevard de Courcelles qui marque la frontière avec le 17^ème. Certains appartements de cet arrondissement donnent d’ailleurs directement sur le parc. Une aubaine… A condition d’en avoir les moyens !

Moins cossu et situé au nord de l’arrondissement, le parc Clichy-Batignolles – Martin-Luther-King déroule quant à lui ses pelouses sur près de 10 hectares. Encore relativement méconnu des Parisiens, ce parc dont les travaux d’aménagement ont été finalisés en 2017 a été construit sur le terrain de l’ex-halle à marchandises de l’ancienne gare des Batignolles. Avec sa pièce d’eau, ses aires de jeux, ses terrains de sport, son skate park et ses nombreux bancs, ce très vert parc accueille une population diverse et intergénérationnelle.

Le niveau des établissements scolaires du 17^ème arrondissement est plutôt bon, à condition de bien choisir son secteur. Si le quartier des Epinettes ne brille pas par la qualité de ses collèges et lycées, les choses sont un peu différentes au fur-et-à-mesure que l’on passe à l’ouest de l’arrondissement.

Rue Daubigny, le lycée privé Sainte-Ursule Louise de Bettignies est le meilleur d’entre eux selon le classement 2019 des lycées du magazine L’Express. Ouverte sur le monde, l’Ecole Internationale Bilingue (EIB) située rue Margueritte est quant à elle le deuxième établissement à afficher un taux de réussite au Bac de 100%. Le lycée Carnot complète le podium avec un taux avoisinant les 95%.