Après 8 ans en agence immobilière au bord de la Mayenne, cela ne coulait pas de source pour François de se réinventer à Paris dans l’immobilier côté acheteur. Pourtant, c’est bien en tant que chasseur d'appart que François excelle désormais depuis presqu’un an chez Je Rêve d’une Maison. Comment s’est opérée cette mue ? Comment vit-il ce nouveau challenge et les valeurs de la startup ? Bilan d’étape instructif pour tous les agents qui envisageraient un telle transformation dans le futur.
François, quel est ton parcours et comment es-tu arrivé chez Je Rêve d’une Maison ?
Je suis chez Je Rêve d’une Maison depuis un peu moins d’un an maintenant en tant que chasseur immobilier, “Home Catcher” comme on dit. Avant j’étais agent immobilier depuis 8 ans... à Laval. C’était un tout autre marché, un peu inversé par rapport au marché ultra tendu parisien. Là bas, les acheteurs sont en position de force, alors qu’ici, le vendeur est roi, et pour l’acheteur c’est l’enfer.
Je voulais “monter à Paris” pour évoluer mais aussi pour ma fiancée ! Je regardais du coup les boîtes de chasse car, si je voulais rester dans l’immo, j’étais fatigué du métier d’agent qui est trop commercial pour moi. J’avais le sentiment de ne pas pouvoir être à 100% pour un client car on me demandait de faire les deux : m’occuper de l’acheteur et du vendeur en même temps. Cela me semblait vraiment impossible de faire bien les deux ! Dans la réalité d’ailleurs, 70% de mon job consistait à trouver des mandats, faire de la prospection dure, du porte à porte, du mailing tous les jours ! Or, moi, ce que je voulais faire désormais, c’était de l’accompagnement, du conseil côté acquéreur car je trouvais cela plus intéressant, plus sympa, plus ludique.
Une amie d’amie, Aimée, elle-même chasseuse depuis 2 ans chez Je Rêve d’une Maison, avait forwardé sur Facebook un post de recrutement de sa boîte. Je l’ai appelée tout de suite et j’ai postulé dans la foulée ! J’avais tout de suite accroché, la startup me semblait dynamique, jeune et en allant sur le blog, sur le site, tout cela me confirmait mon envie d’aller plus loin car on s’occupait de l’acquéreur comme je l’espérais.
Et après, parle-nous des entretiens que tu as passés ?
Franchement, un entretien de simulation comme cela, je n’avais jamais fait ! Cela dure 1h30, c’est long, un peu stressant, il y a deux chasseurs qui jouent le rôle d'un couple d'acquéreurs puis l’agent immo. Ensuite, on débriefe avec tout le monde dont Eric le co-fondateur qui assiste à la simulation. C'était super intéressant mais il faut bien dire aussi frustrant pour moi : en arrivant, j’avais le sentiment de bien faire les choses mais je me suis rendu compte lors du debrief que je ne creusais absolument pas du côté de l’acquéreur. Ce n’était plus juste une histoire de prendre quelques critères, on devait aller vraiment en profondeur, montrer une vraie valeur ajoutée dans le questionnement, l’expertise, construire une vraie relation. Même si je n’ai pas dû être trop mauvais non plus, je me suis dit “ah ouais...” J’ai vraiment réalisé que ce n’était pas du tout le même métier. J’ai compris que ce que je pensais savoir faire depuis 8 ans n’avait rien à voir avec ce qu’on attendait de moi. Tout est plus poussé et centré sur l’acheteur. C’était exactement ce que je cherchais en tout cas. J’étais enthousiaste. Et cela a marché !
Comment s’est passé cette (presque) première année chez Je Rêve d’une Maison ?
C’est super passionnant mais pas facile. J’ai dû démontrer ma capacité à apprendre très vite un nouveau rôle. Je devais aussi monter très vite en puissance sur une connaissance approfondie de Paris. Ainsi, j’ai passé beaucoup de week-ends à explorer la ville en plus des formations en interne jusqu’à bien maîtriser la géographie. Aujourd’hui, 10 mois après, je suis content d’avoir réussi à concrétiser 9 projets pour mes clients. La montée en charge a été progressive pour être vraiment prêt et performant. J’ai découvert aujourd’hui un métier qui me correspond vraiment et qui me passionne. J’ai eu aussi beaucoup de chance de partir avec toute l’équipe en Camargue pendant 3 jours pour travailler sur nos valeurs avec des ateliers interactifs.
Parle-nous justement de ces valeurs, par exemple sur le collectif.
J’avais déjà une notion de collectif car dans mon agence immobilière on pouvait vendre les mandats des collègues. Mais c’est vrai qu’il y avait en même temps un esprit de compétition assez fort. Chacun voulait faire un “aller-retour” et c’était même parfois bien frontal, pas toujours clean !
Chez Je Rêve d’une Maison, à l’inverse, la seule compétition est individuelle : on voit tous les chiffres de tout le monde bien sûr mais on ne se met jamais, ou le management ne nous met jamais en compétition et il n’y pas aucune confrontation directe. On est sincèrement content pour les autres quand une offre est acceptée et quand ils “clochent”. D’ailleurs c’est normal car nous avons chacun des projets et des clients différents. C’est beaucoup plus une émulation positive, quelque chose qui booste, qui motive pour être meilleur. Et ça j’adore !
Après, le collectif, c’est important quand il y a des hauts mais surtout quand on vit des bas. Car il y en a aussi bien sûr ! Quand un offre “pète”, quand un client est déçu, quand on n’a pas réussi un projet depuis un mois. Ce que je vis chez Je rêve d’une Maison, c’est qu’il y a alors toujours quelqu’un qui vous aide à progresser et qui vous booste. L’entraide est vraiment importante, on pose des questions, on peut s’appuyer sur les coachs, les collègues, ...Tout le monde est ouvert, disponible de façon naturelle, prêt à aider.
Et la valeur “Interagir avec sincérité”, c’est une réalité ou un doux rêve ?
C’est non seulement une réalité mais c’est aussi super important au sein de l’équipe comme auprès des clients. Ils n'achètent pas une baguette de pain, c’est le projet d’une vie ! Alors on est là pour dire les choses, on est garant de la réussite du projet d’achat et de leur sécurité. Si on n’est pas sincère, si on leur cache des choses par exemple au moment du compromis quand on creuse les PV d’AG parce que cela nous arrange ou qu’on veut “vendre”, cela ne fonctionne pas. Chez Je Rêve d’une Maison, on se dégage vite de la pression justement de la vente. On n’a rien à vendre d’ailleurs et tant que la recherche est faisable, si la relation est bonne, on trouvera ! Tant pis si c’est un autre appartement 15 jours ou un mois plus tard. Le client s’en souviendra toute sa vie et deviendra notre meilleur ambassadeur !
Autre point important : on est salarié. Ça, c’est un vrai choix de management aussi par rapport à la sincérité. Il y a moins de pression financière à court terme. On préfère 100 fois un client satisfait plutôt qu’un client qui a acheté mais qui n’a pas eu une expérience top. Le fait d’être salarié avec un fixe donne beaucoup plus de possibilités d’être sincère. Avant, en tant qu’agent, souvent on pouvait nous demander de faire du forcing pour vendre son appart et je n’aimais pas cela du tout.
Et la troisième valeur, le “dépassement de soi”, c’est classique non ?
Non pas du tout. Il faut bien comprendre que nos clients sont tous super smarts, des CSP+ ou ++ et pourtant ils viennent nous voir parce qu’ils n’y arrivent pas par eux-mêmes. Ce n’est pas juste parce qu’ils n’ont pas de temps ! Alors forcément, il faut être super bon pour trouver la solution et les accompagner sur la durée du projet. Pour cela, il ne faut pas être juste dans l’évidence, faire quelque chose de moyen. Sinon cela ne marche pas. Il faut se dépasser, faire de “l’extra mile”. Et cela doit venir naturellement parce que l’on a cette exigence au fond de soi. Et à l’arrivée, trouver la perle rare, voir son client trop heureux quand l’offre est acceptée ou au compromis, c’est tellement super. Il n’y a rien de plus satisfaisant, c’est le côté vraiment gratifiant de ce métier. Bien sûr, je pourrais peut-être mieux gagner ma vie en étant plus plan-plan. Mais si je suis très bon, ça va quand même très bien et je fais un métier qui surtout me passionne, me développe en tant que personne tous les jours.
Quels conseils donnerais-tu à un agent immobilier qui se pose les mêmes questions que toi il y a un an ?
De venir nous voir ! Peut-être a-t-il la tête dans le guidon, est-il fatigué aussi de la guerre entre agents ? Ici, on peut se reposer sur l’intégralité du marché, on a beaucoup de technologie, d’outils pour être efficace et une équipe pour nous former et nous développer. Tout dépend de ce qu’on recherche mais être du côté de l'acheteur, cela doit être un vrai choix bien réfléchi. Cela ne vient pas par hasard. La moitié de nos chasseurs sont des anciens agents d’ailleurs, plutôt du genre à se faire reprendre par leur patron d’agence parce qu’ils s’occupaient trop des acheteurs et n’étaient pas assez “vendeurs”... avec tout ce que cela peut vouloir dire en agence !
Après, l’avantage bien sûr quand on vient déjà de l’immobilier, c’est la connaissance du métier. On sait de quoi on parle, on connait les process, on a le langage, on connaît les secteurs. On peut être opérationnel très vite. Il faut toujours se méfier de cette petite déformation professionnelle et ne pas faire le forcing car cela tue la confiance. On doit se détacher du côté produit ou matériel, c’est du conseil, de l’accompagnement et cela change totalement la relation.
Et avec les agents, comment cela se passe-t-il ?
Sur le terrain, en très grande majorité cela se passe bien. On est 15 chasseurs, tous avec le même niveau de qualité et un bon track record. Ils nous connaissent, ils voient qu’on travaille sérieusement et qu’on leur amène des projets qualifiés. On est en fait très complémentaires et ils comprennent que c’est un gain de temps. On est pros mais cools.